Histoire mondiale du renseignement de l’antiquité à la guerre contre le terrorisme. 8 tomes.

« Cette somme unique au monde comprendra huit tomes. Elle comptera près de 4 000 pages, réunira plus de 200 auteurs français et étrangers de haut niveau, universitaires reconnus ou spécialistes issus des services, plus de 250 chapitres, et chaque tome est préfacé par une éminente personnalité du monde du renseignement.

Cette Histoire mondiale du renseignement a pour but d’asseoir les fondations d‘une véritable culture du renseignement en France et en langue française, et de proposer des sources et des pistes pour des recherches académiques plus approfondies. Elle révèlera aux lecteurs de nombreux épisodes de l’histoire du renseignement et des opérations clandestines de l’Antiquité à nos jours, mettant en lumière le fait qu’à toutes les époques, s’est déroulée une intense guerre secrète.

Une collection indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à la face cachée de l’Histoire ».

Commentaire personnel : Par « guerre contre le terrorisme », on parle bien des actes terroristes perpétrés par « les damnés de la terre » pas du terrorisme d’État qui comme en Amérique Latine a couté la vie à des dizaines de milliers d’innocents. Mais vous l’aviez compris !!! « C’est peut-être un salaud, mais c’est notre salaud ». Franklin Roosevelt.

Dès la plus haute Antiquité apparaissent de nombreuses preuves de l’existence d’organisations de renseignement dans toutes les grandes civilisations : au Moyen-Orient (Mésopotamie, Egypte, Perse), en Extrême-Orient (Inde et Chine) et en Europe (Grèce, Carthage et Rome). L’espionnage est attesté par des textes nombreux : la Bible ; les inscriptions des temples de Louxor ; les récits d’Hérodote et ceux des historiens romains ; et les deux plus anciens traités de stratégie au monde : L’Arthasastra de Kautilya (Inde) et L’Art de la Guerre de Sun Tse (Chine).

Au Moyen Âge, les pratiques du renseignement se pérennisent, notamment dans l’Empire byzantin et en Chine. Les Vikings y recourent systématiquement lors de leurs raids, tout comme les Normands pour la conquête de l’Angleterre. Pendant les Croisades, l’espionnage est pratiqué tant par les royaumes chrétiens que musulmans, comme pendant la guerre de Cent Ans. Les opérations clandestines s’observent également dans la péninsule ibérique lors de la Reconquista, dans l’Amérique préhispanique et au Japon, avec les mystérieux ninjas.

Ainsi, tout au long de l’Antiquité et du Moyen Âge, principautés, royaumes et empires qui s’affrontent pour la domination du monde conduisent des actions secrètes qui comportent tous les volets de l’espionnage moderne : espionnage, contre-espionnage, écritures secrètes, interception des courriers, assassinats ciblés… Ce sont quelques uns des plus beaux épisodes de l’histoire du renseignement de l’Antiquité et du Moyen Âge que ce livre propose au lecteur.

Au cours de l’Époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles), le renseignement s’affirme progressivement comme une fonction permanente au service des Etats. Royaumes, principautés, républiques marchandes, cités emploient tous des espions. Mais, à l’exception de Venise, ils n’ont pas encore de véritables « services » permanents.

La naissance du protestantisme et les guerres de religion conduisent les Etats à développer le renseignement interne et à surveiller étroitement leur population. Les grands conflits de la période renforcent la nécessité du renseignement militaire et du contre-espionnage. En Méditerranée, l’expansion de l’Empire ottoman entraîne de nouvelles menaces qu’il faut anticiper et neutraliser et les grandes découvertes génèrent de nouvelles rivalités politiques et commerciales entre États européens. De plus, l’essor des activités marchandes et bancaires multiplient les besoins de renseignements des acteurs privés et la première révolution industrielle (XVIIIe siècle) déclenche une véritable compétition technologique qui accroît encore l’espionnage. Ainsi, partout dans le monde, cette période est le théâtre d’une intense guerre secrète dans laquelle s’observent déjà toutes les pratiques de l’espionnage moderne.

Le présent ouvrage présentent les visions croisées d’historiens et d’experts du renseignement, qui révèlent ici les principales opérations et pratiques clandestines de l’époque, qu’il s’agisse d’espionnage, de cryptographie, de diplomatie secrète, de renseignement militaire ou d’actions d’influence.

Le XIXe siècle est une période de bouleversements internationaux majeurs : guerres de la Révolution et de l’Empire, recomposition de l’Europe après le traité de Vienne, révolutions nationales de 1848, révolution industrielle, constitution des empires coloniaux, guerre franco-prussienne de 1870, etc. Tous ces événements décuplent les besoins en renseignement des États européens, entre lesquels les rivalités politiques, économiques et militaires ne font que croître.

La diversification des enjeux conduit les services à rechercher de nouvelles sources d’information, ouvertes ou secrètes, afin de répondre aux préoccupations de leurs gouvernements. Il leur faut collecter plus de renseignements, recruter davantage d’agents dans de nouveaux milieux, en des lieux plus diversifiés et avec un plus grand professionnalisme.

Le XIXe siècle est ainsi une période charnière dans l’histoire du renseignement : il s’affirme comme un laboratoire d’expériences qui annonce la naissance des services d’espionnage modernes, structures permanentes aux effectifs importants. Ce phénomène, qui prend d’abord naissance en Prusse, s’étend rapidement à tous les pays européens.

Ce troisième tome de L’Histoire mondiale du renseignement présente de nombreux exemples de cette évolution majeure que connait le renseignement et de son intégration progressive dans les appareils d’Etat, mais aussi de son emploi par divers acteurs économiques.

La Première Guerre mondiale, premier conflit de l’ère industrielle, se caractérise par des conditions nouvelles : l’ampleur de l’affrontement, le gigantisme des armées, la diversité des théâtres d’opération terrestres et maritimes ou encore les multiples progrès techniques. Tous ces éléments décuplent les besoins en informations des gouvernements et des états-majors. Aussi, les services de renseignement des puissances belligérantes vont connaitre un développement considérable à partir de 1914.

Afin d’offrir aux lecteurs une couverture complète de la guerre secrète pendant le premier conflit mondial, cet ouvrage couvre une douzaine de thèmes.

  • En premier lieu, les appareils de renseignement français, britannique, allemand, italien, américain et turcs sont présentés, ainsi que ceux des pays neutres qui ne sont pas épargnés par la guerre.
  • En second lieu, les grandes évolutions en matière de renseignement observées : développement des interceptions et de la cryptographie, du renseignement aérien et économique, institutionnalisation de la propagande et de l’action psychologique, rôle important joué par les femmes dans la guerre de l’ombre, etc.

Ces nouveaux registres de la guerre, n’ont cessé de voir leur rôle se renforcer depuis, jusqu’à occuper un rôle majeur dans les conflits modernes. Les auteurs dressent ainsi un tableau très riche du renseignement humain et technique et des opérations de subversion d’influence ou de sabotage au cours du conflit.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les services de renseignement connaissent un développement sans précédent, tant en termes d’effectifs que de moyens, car il leur faut répondre au défi d’une guerre totale se déroulant sur tous les continents. L’espionnage s’intensifie afin de découvrir les intentions de l’ennemi, ses capacités et ses plans d’opération. Le contre-espionnage s’attache à neutraliser les services de renseignement adverses et leurs agents. Le renseignement d’origine électromagnétique connaît une véritable révolution pendant le conflit, tirant parti des innovations techniques, notamment dans le domaine des interceptions et du déchiffrement. Parallèlement les actions de propagande, de tromperie ou d’intoxication se multiplient afin d’induire l’adversaire en erreur et de fausser son jugement. Enfin, les services s’impliquent dans les actions clandestines afin de soutenir les mouvements de résistance dans les territoires occupés par l’ennemi pour immobiliser ses forces. Ainsi de 1939 à 1945, une extraordinaire guerre secrète s’étend au monde entier, de l’Europe à l’Afrique du Nord, du Proche-Orient et à l’Asie orientale.

Ce cinquième tome de l’histoire mondiale du renseignement réunit quarante-trois contributions rédigées par trente-deux auteurs de six nationalités (Allemagne, Belgique, France, Italie, Russie, Suisse), tous anciens des services de renseignement ou historiens spécialistes du sujet. Il évoque tous les protagonistes ayant participé à cette implacable guerre de l’ombre : Français, Allemands, Britanniques, Américains, et Soviétiques… mais aussi Italiens, Belges, Suisses, Espagnols, Turcs et Chinois. Le vaste tour d’horizon qu’il propose permet d’avoir à la fois une idée générale de l’intense guerre secrète que se livrèrent les belligérants entre 1939 et 1945 et d’en éclairer certains aspects, originaux ou méconnus.

Les trois prochains tomes couvriront la Guerre froide (2025), les conflits de la décolonisation (2025) et la guerre contre le terrorisme (2026).

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