« Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie ».Albert Londres
Plus spécialisé encore dans les questions de géostratégie que dans la chasse, j’ai été sidéré de lire cet article, quoique déjà bien informé depuis plus d’un an : « Comment Barack Obama a appris à tuer » sur le blog : « Objectif WASHINGTON ». Je vous fais partager l’analyse de cet éditorial. Ce livre quand il va sortir dans la langue de Molière Victor HUGO va causer un véritable tsunami chez nos intellectuels et autres pseudos-rebelles-bobos ! Je pense notamment à ceux qui « ne se couchent pas ».
Manuel scolaire de l’Éducation Nationale à la Française
Vous notez que le manuel scolaire dit d’Obama : « ……il rompt avec la politique belliqueuse de son prédécesseur et favorise la négogciatioon et la diplomatie ». Le mur de la réalité dans ce qui suit :
« Tuer ou Capturer: La Guerre contre la Terreur et l’âme de la Présidence Obama ». 300 pages. 2012. La claque est telle quand on lit cet article que l’on se demande s’ils vont s’en relever ! OBAMA, PRIX NOBEL DE LA PAIX (!!!), décrit, on s’en doutait un peu depuis déjà plus d’un an, comme le plus grand exécuteur en chef (serial killer ?) que l’Amérique est connue. Bush à coté était un -tout petit- garçon.
Lisez ATTENTIVEMENT ce très long article : « Comment Barack Obama a appris à tuer » Rédigé par Stephane Trano sur son blog : « Objectif WASHINGTON ». « Obama est-il le Poutine de l’Amérique? Pour la première fois, un livre soulève le voile épais qui masque les mœurs de la Maison Blanche depuis 2008. Bas les masques ».
L’auteur du livre : Citation extraite de l’article : « ……Daniel Klaidman, correspondant spécial de Newsweek au Moyen-Orient, est un journaliste d’investigation réputé, couronné par la profession pour sa couverture du 11 septembre 2001 et de ses conséquences. Surtout, c’est l’un des meilleurs spécialistes américains du terrorisme et des questions de sécurité nationale. »
Extraits : « C’était un changement peu probable pour l’un des avocats des droits de l’homme les plus respectés de sa génération. A l’Université de Yale, il avait mémorisé les noms et les visages de ses élèves, idéalistes aux yeux brillants qui voulaient utiliser la loi pour améliorer le monde. Maintenant, il étudie les listes soumises par le gouvernement, mémorise des profils de jeunes militants sans regard, et aider à déterminer ceux qui peuvent être mis à mort ».
« ……A travers ce livre d’enquête à la puissance de feu impressionnante, c’est en fait à la destruction d’une porte blindée que le lecteur assiste, et qui ouvre la voie à la démystification de Barack Obama. »
« ……..« M.Obama s’est placé aux commandes d’un processus top secret de « désignation » des terroristes à tuer ou à capturer, dans lequel l’option capture est devenue largement théorique. »
« …..M.Obama est le professeur de droit libéral qui a fait campagne contre la guerre en Irak et la torture, et qui a ensuite insisté pour approuver lui-même chaque nom sur une nouvelle « kill list » plus étendue, penché sur les biographies des suspects terroristes suspectés, sur ce que l’on appelle les «cartes de baseball», nom macabre d’une guerre non conventionnelle. Quand une occasion rare pour une attaque de drone contre un terroriste, se présente – et que sa famille est avec lui – le président se réserve lui-même le calcul final. »
Le résultat : « …….En septembre dernier, Al-Awlaki (NDR : citoyen Américain) était finalement tué lors d’une attaque par un drone ainsi qu’une dizaine d’autres personnes parmi lesquelles un de ses fils de dix-sept ans ». Notez le calcul à la louche : « une dizaines d’autres personnes ». Sans commentaire !
Peut-on encore parler de : « Guerre juste » ? Comment cet ex je cite : « avocats des droits de l’homme les plus respectés de sa génération » a-t-il pu rouler dans la farine tous les intellectuels, notamment les intellectuels de gauche Français ? La réponse dans l’article :
« …….Car dès le début de sa présidence, il est apparu évident que l’homme était l’un des plus fins tacticiens à avoir jamais habité à la Maison Blanche, en dehors, peut-être, de John-Fitzgerald Kennedy, de Lyndon Johnson et de Richard Nixon. A côté de lui, les Carter, Reagan, Bush père et fils et Clinton finissent par apparaître comme modérés sur bien des points. Bush? Oui, Bush également ». BHL dans son interview du POINT le 12/04/2007 « Connaissez-vous Barack Obama « livrait lui-même les clés de cette enfarinade, n’imaginant pas une seconde que les qualités qu’ils prêtaient volontiers au défenseur des droits de l’homme, n’était en fait que toutes les qualités d’un politicard !!! Soyons bien d’accord, j’ai le plus grand respect pour BHL et l’immense courage dont il a fait preuve dans toutes ses missions, en ex-Yougoslavie, en Libye, j’ai lu son livre, son courage va bien au-delà de ce que l’on a pu dire ! On ne peut pas parler d’inconscience ! C’est n’avoir rien compris au personnage ! Il était mu par une mission quasi divine, sur qu’il passerait à travers un rideau de balles. Je regrette profondément que des gens authentiques comme lui se soit fait rouler dans la farine ! Mais il n’en reste pas moins que face à ce genre de politicien, au sens propre du terme, même le plus grand des bonimenteurs se ferait également rouler dans la farine ! Il n’y a qu’à voir le mythe JFK pour se rendre compte de la lobotomisation de l’opinion publique ! Enfin, comme disait Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev : « L’HISTOIRE n’a que faire du passé ! ».
« Connaissez-vous Barack Obama ? » LE POINT. 12/04/2007. Extraits : « ……….Son éloquence, aussi. » « …..Ce texte qui, comme tous les textes dits dans toutes les conventions, avait été calibré à l’intonation près, mais dont il donnait le sentiment, lui, parfait débutant, d’improviser le moindre soupir. » « ……..La salle a vibré, pour ce nouveau venu, comme pour aucun autre hiérarque du parti. » « Et je me suis promis, le lendemain, quand je l’ai revu dans la salle de restaurant d’hôtel où il m’avait fixé rendez-vous, de ne jamais oublier non plus ses propos à la fois sages et rebelles, étrangement consensuels et qui, bizarrement, rendaient un son neuf ». « Je me souviens de Barack Obama : Je repense à sa façon de dire, sur un ton de confidence, que Barack, en swahili, voulait dire, en réalité, « béni ». Le premier Noir à avoir compris qu’il ne fallait plus jouer sur la culpabilité mais sur la séduction ? Le premier à avoir décidé d’être, au lieu du reproche de l’Amérique, sa promesse, sa nouvelle chance ? « Obama par BHL ». Actu-match | Mercredi 10 Juin 2009. Extraits : « Ce qui frappe chez le président américain, c’est la volonté de rompre avec cette lèpre des âmes et des cœurs qu’est la concurrence des victimes. Il veut la vérité, juste la vérité ». « Et s’il y avait bien quelqu’un enfin qui, parce qu’il appartenait à l’une de ces minorités visibles qui composent le peuple américain, était en mesure d’adresser à la planète un message de fraternité et d’espoir, c’était encore et toujours lui – d’autant que, n’étant ni fils ni descendant d’esclaves, il pouvait faire cela sans rallumer, aux Etats-Unis même, la guerre des races et des cultures. » BHL sur son blog : « Le combat d’Obama le met en danger de mort »; Entretien avec Claude Askolovitch – JDD du 11/10/2009. Extrait : Pour Bernard-Henry Lévy, le Nobel de la Paix n’est pas une surprise: le président américain a déjà beaucoup accompli pour la paix. C.A : Obama reçoit le prix Nobel alors qu’il n’a rien réalisé de concret… BHL : « Bien sûr que si! Il n’a cessé au contraire, depuis huit mois qu’il est aux affaires, d’œuvrer pour la paix et de le faire concrètement. » Lire aussi du même auteur sur son blog : « ne tirez plus sur Obama ».
Maintenant c’est plutôt : « Tous aux abris !!! » B-H Lévy, invité du Grand Journal – Canal +, le 3/11/09. « OBAMA 1 an après ». Écoutez attentivement l’intervention de Michel APATHIE. Très impressionnant ! « Le seul à n’avoir jamais été un Obamaniaque ! »
L’EXPRESS :« …Ce qu’il y a de plus agaçant dans cette affaire, c’est que le bon docu est bien là, planqué derrière la chemise blanche du philosophe »
LE MONDE Cinéma :« ….on est partagé entre la stupéfaction, l’exaspération et – presque à contrecoeur – l’admiration ».
NOUVEL OBS :« ….Il n’empêche : être à l’écran est une force. Cela n’a rien à voir avec une quelconque pudeur que de se cacher, de mettre un autre en avant, un autre pour le commentaire, de prendre un faire valoir pour éviter de se mettre en avant. Disons que cela aurait plutôt à voir avec de l’hypocrisie. Une façon de ne pas assumer son point de vue. Or, les grands films sont ceux qui assument le point de vue de leur réalisateur. »